FOODIES
Tous au shouk !
« Shouk » ça veut dire « marché » en hébreu. Vous l’ignoriez ? Pas grave, je vous explique tout. A moins de rester enfermé chez soi complètement imperméable à l’air du temps, difficile de ne pas entendre le tam-tam de la nouvelle cuisine israélienne.

Le nouveau crush de la planète food
Depuis deux ans, la popote israélienne déferle sur Paris, twistant les assiettes de ses saveurs inédites. Mais à quoi ressemble cette cuisine dans sa version originale? On va vérifier ?


Plus c’est carbonisé, mieux c’est !
Une des particularités de cette cuisine, ce sont les cuissons extrêmes. Ici, on joue avec de très hautes températures, ce qui donne des aliments brûlés qui apportent une note fumet au plat. Ajoutez à cela un flirt poussé avec le véganisme, pile-poil dans la tendance. Et ça cartonne ! Pas une semaine ne passe sans l’ouverture d’un restaurant dédié à cette thématique. Bref, vous l’aurez compris, c’est la tendance « hot » qui affole la planète food !

Mais comment en est-on arrivé là ?
L’histoire est simple. Comme pour Gaston au Pérou, il a suffit d’un homme. A Londres, Yotam Ottolenghi, chef multipropriétaire et auteur de livres culinaires à succès a réussi en quelques années, à placer une cuisine méconnue sur le devant de la scène. Bon, c’était à Londres, mais quand même…Grâce à lui, son pays est devenu la destination food qui buzze aujourd’hui.

Ils reviennent de loin
A la création de l’Etat d’Israël, en 1948, on ne se nourrit pas pour le plaisir. Des juifs du monde entier se retrouvent dans un territoire neuf, obligés de cuisiner des ingrédients dont ils ignorent tout. Trente ethnies se mélangent… Un vrai melting-pot ! Depuis dix ans, une nouvelle génération de chefs ouverte sur le monde a pris conscience de la richesse de toutes ses saveurs. De plus, en soixante ans, l’agriculture israélienne n’a cessé d’innover et les cuisiniers bénéficient aujourd’hui de produits locaux de première qualité. Résultat : une cuisine de marché jeune et complètement décomplexée !

Tel Aviv, c’est la destination où on meurt d’envie d’aller
Alors cet hiver, c’est le moment ou jamais d’aller voir sur place pourquoi Tel Aviv est devenue la scène culinaire la plus dynamique au monde. Le mieux, c’est de faire d’une pierre deux coups et d’associer dans un même voyage Tel Aviv et Jérusalem, en passe de devenir encore plus hype que sa voisine. A seulement 1 h 30 de route, on n’hésite pas !


Cette destination est trop cool
Shopping à gogo, scène culinaire étonnante, quartiers hypes ou quartiers anciens, c’est l’occase de multiplier les balades à pied, le nez au vent. Mieux vaut venir avec une grande valise parce qu’ici, la grande distribution n’a pas encore fait son travail de sape. Tel Aviv et Jérusalem regorgent de marchés, de petits artisans et de boutiques de créateurs… Et puis en hiver, il y fait doux (de 15 a 22° ), on peut encore en profiter pour prendre le soleil.

Mais, car il y a un mais…
Jérusalem, comme Tel Aviv, attire les foules. Parcourir la ville sainte, riquiqui en vérité, c’est un vrai chemin de croix … Quand aux djeun’s, ça fait longtemps qu’ils squattent les quartiers les plus excentrés. Pour sortir des sentiers battus, mieux vaut avoir bien balisé son itinéraire et un super carnet d’adresses. Sinon vous risquez de zoner avec les autres touristes. Ah oui ! J’oubliais…Le shabbat commence le vendredi en fin de journée et se termine le samedi soir. Et là, c’est ville morte partout. Pire qu’un dimanche en province, c’est dire…On évite donc de planifier son voyage un week-end. Jérusalem, comme Tel Aviv, attire les foules